PARASITE EVE 2

Date de sortie Europe: 25 aout 2000.
Machine: PSX

Synopsis:
C'est de loin mon épisode préféré de la trilogie...
Le premier essai était, comme on pouvait s’y attendre, hasardeux et bancal, mais il était plein de promesses dans l’optique d’une éventuelle suite. Celle-ci voit justement le jour en 1999, et contrairement à son prédécesseur, le jeu dépassera les frontières japonaises et américaines pour atterrir dans nos étals moins d'un an plus tard.
Pour être sûr de tenir le joueur en haleine, les scénaristes ont décider de redonner le rôle principal à Aya Brea. Un choix que la gent masculine approuvera à l’unanimité. Elle n’est cependant pas le seul intérêt d’un scénario qui, à défaut d’être exceptionnel, est efficace et s’articule autour d’un grand thème : les mitochondries, des parasites qui infectent les organismes humains et leur font subir d’atroces mutations, pour finalement les transformer en monstres. Trois ans après les incidents de Manhattan (le sujet du premier volet) qui l’ont vue affronter une première fois ces entités cauchemardesques, Aya a désormais quitté la police pour devenir un agent du MIST, une organisation affiliée au FBI et qui est chargée de la lutte contre ce fléau.
Alors que la menace semblait éradiquée, une nouvelle alerte se déclare dans un building de Los Angeles et dévoile l’émergence d’une forme évoluée du parasite : la néo-mitochondrie (NMC). C’est le début d’une nouvelle aventure qui se poursuivra dans le désert du Nevada ...

Systéme de jeu:
L’action : le mot est lancé. Il n’existe pas un jeu d’action/aventure au monde qui propose un système de combat aussi complet, à tel point que certains RPG peu inspirés pourraient même y trouver matière à se bonifier. Par où commencer? Tout d’abord, il est bien sûr possible d’attaquer à l’aide d’armes à feu ; le jeu en contient un nombre invraisemblable, de tous genres (pistolets, fusils, lance-grenades...) et dotés de caractéristiques très diverses (portée, poids, contenance du chargeur notamment). Elles ont néanmoins un prix et s’achètent grâce à l’argent collecté lors des combats (les plus efficaces atteignent d’ailleurs des coûts faramineux). Il existe même pour certaines d’entre elles plusieurs types de munitions (elles peuvent être achetées mais se trouvent dans beaucoup de lieux gratuitement et en quantités illimitées). Ensuite intervient ce qui constitue le côté RPG du jeu : Aya possède une barre de HP et une de MP, et qui dit MP dit bien évidemment magie. Etant elle-même infectée par un parasite, notre charmante héroïne maîtrise effectivement des sorts basés sur les quatre éléments : le feu et le vent fournissent des magies offensives, l’eau des magies curatives, alors que la terre permet de renforcer soit sa force de frappe, soit sa défense. Avec deux sorts différents pour chaque élément on obtient donc huit possibilités, et chacune d’entre elles peut être renforcée avec l’expérience accumulée. Il est indispensable de savoir les utiliser à bon escient, car certaines seront plus utiles que d’autres en fonction de l’adversaire et un bourrinage en règle ne sera pas toujours suffisant; d’ailleurs un bon équilibre a été trouvé entre les armes et les magies en terme de puissance, et le mot « fin » apparaîtra certainement avant que le joueur n’ait le temps de se lasser de la multitude des possibilités offertes. Autre bon point, et pas des moindres : lorsque le jeu passe en mode de combat (l’écran « freeze » à cette occasion), un ciblage semi-automatique valable pour tous les types d’attaques devient disponible, apportant un confort et une précision incontestables aux affrontements. Enfin, Aya ne peut utiliser qu'un certain nombre d'items (variable selon le type de protection portée) préalablement équipés durant un combat, à chacun de choisir lesquels selon ses préférences. En résumé, le tout est franchement réjouissant.

Démo du jeu:



Mon passage préféré:


La couverture de la version européen: